AOC Montlouis sur Loire & AOC Touraine

Vins issus de l'agriculture biologique

Nous vous accueillons au Domaine toute l'année sur rendez-vous

dans nos caves troglodytes pour visite et dégustation-vente de nos vins bio.

 N'hésitez pas à nous contacter.


 

2023

Le cep témoin : nous allons vous présenter le cycle végétatif de la vigne en photographiant les différentes étapes de la pousse et de nos interventions sur un cep choisi. Celui-ci se situe dans la parcelle plantée en 2017 au-dessus de nos caves troglodytes, sur un sol calcaire.

Allons à sa rencontre en cliquant ici !

 



Actuellement...  et à venir

Les vendanges 2023

L'été 2023 qui a vu alterner des périodes fraîches et pluvieuses avec des épisodes chauds et secs, n'a pas permis un mûrissement homogène des grappes.

La grande chaleur de juin jusqu'à mi-juillet a favorisé un bon départ de mûrissement des grappes. Puis la fraîcheur humide s'est installée et certains grains ont commencé à s'abîmer.

3 semaines plus tard, la chaleur et le soleil sont revenus.  Les grains endommagés ont séché alors et le murissement a repris de plus belle avec quelques grillures dues à la canicule.

Plus tard,  la température a chuté à nouveau et les pluies sont revenues. Une forte pluviosité durant la maturation peut provoquer un " développement explosif " : les grains se gonflent d'un coup, se fragilisent et perdent leur jus qui risque de commencer une fermentation acide.

Les vendanges de ce millésime demandent donc un tri sévère car sur une même grappe, on peut trouver des grains à belle maturité, d'autres grains trop verts, certains qui ont subi la grillure et séché, d'autres qui ont éclaté et dégagent une odeur d'acide acétique à éliminer absolument. Heureusement, la vendange manuelle permet d'effectuer ces tris et malgré une perte de la récolte, on peut sélectionner les grappes qui n'altéreront pas la qualité.


 

 

 

 

26 septembre : nous finissons de ramasser le chenin de la parcelle 2017.

Le haut des rangs que nous avions laissés mûrir davantage a bénéficié du soleil revenu depuis 4 jours, après les fortes pluies du jeudi 21. Heureusement, le retour de la chaleur a permis aux grappes de ne pas s'abîmer mais de gagner en taux de sucre et en aromatique.



23 septembre : première partie de vendanges dans la vigne de chenin plantée au-dessus de la cave en 2017.

Cette parcelle plantée en 2017 est un peu plus productive que sa petite cousine plantée à 100m de là en 2019 car la première a bénéficié de 2 années supplémentaires pour s'implanter dans ce sol calcaire et était mieux armée pour affronter la sécheresse de 2022.


22 septembre : pigeage dans la cuve du gamay récolté le 16 septembre. Le pigeage consiste à fouler doucement le raisin pour faire descendre les matières solides dans la matière liquide.

Cette opération permet d'apporter au jus en fermentation les tanins, les couleurs et l'aromatique apportés par les matières solides (la peau et les pépins).



20 septembre : une première parcelle des vignes plantées au-dessus de la cave est vendangée. Toute petite récolte car la jeune vigne plantée en 2019 a tellement souffert de la sécheresse en 2022 que nous l'avons taillée très court afin de lui redonner de la vigueur, sans viser un rendement important.

Petite récolte de belle qualité. Le mustimètre (qui "pèse" le sucre) nous laisse espérer un demi-sec Vallée St-Martin.


19 septembre : les premiers Chenin sont ramassés à la Bourdaisière, futures fines bulles de Chenin !


18 septembre : 2ème jour et fin de ramassage du gamay, pour faire un rosé en pétillant naturel.



16 septembre : Ramassage du gamay par une chaude journée de fin d'été.

Au retour de la vendange, le raisin noir est mis en grappes entières dans la cuve. Le foulage au pied permet d'extraire la pulpe et le jus. Le moût ainsi obtenu entre en contact avec les levures indigènes présentes sur les pellicules des baies du raisin et garantit le départ de la fermentation.

  Nichée sur une grappe, une oothèque (sorte de boîte à œufs) de mante religieuse.  Chez cet insecte, la reproduction intervient de septembre à octobre.  Les œufs passeront 2 saisons dans leur boîte et l'éclosion se fera en juin de l'année suivante
Nichée sur une grappe, une oothèque (sorte de boîte à œufs) de mante religieuse. Chez cet insecte, la reproduction intervient de septembre à octobre. Les œufs passeront 2 saisons dans leur boîte et l'éclosion se fera en juin de l'année suivante


12 septembre : Ouverture des vendanges avec le ramassage du sauvignon.

Toutes nos vendanges sont manuelles ; la récolte des raisins se fait dans des caisses pour éviter d'endommager les grappes par des transferts de la hotte jusqu'à la benne puis au pressoir.

 

Toutes nos vendanges sont manuelles et ramassées en caisses pour ne pas endommager le raisin jusqu'à son arrivée au pressoir (pour les blancs) ou en cuve (pour les rouges).

L'équipe de sécurité est prête à intervenir, au cas où...



4 septembre : préparation de la cave pour accueillir la vendange prochaine

4 septembre toujours :

La météo très instable de l'été 2023 a produit d'étranges phénomènes sur les grappes ; divers épisodes très chauds ont alterné avec des périodes longues de fraîcheur et de pluie. Les raisins ne savaient plus vers quelle étape se diriger... On a ainsi, début septembre, grâce au retour récent du soleil et de températures supérieures à 30°C, un assèchement des grains qui s'abimaient et risquaient la pourriture. Le murissement peut se poursuivre. Finalement, nous avons bien fait de ne pas effeuiller et laisser la végétation ombrager la plupart des grappes car actuellement, le risque le plus important est la grillure, c'est à dire la perte de jus dans les grains.



Août 2023

 

22 août : la véraison est presque terminée. C'est l'étape où les grappes changent d'aspect et de couleur : du vert opaque, les grains passent au jaune translucide voire jaune doré. C'est aussi le moment où les grains se chargent en sucre et perdent un peu de leur acidité.

On compte 30 à 45 jours après le début de la véraison pour estimer le moment de la récolte.

 

Les pluies régulières venues à partir du 20 juillet ont été les bienvenues pour les vignes encore jeunes ; par contre, le nouvel épisode caniculaire des jours actuels confirme que nous avons bien fait de ne pas faire d'effeuillage et de protéger ainsi beaucoup de grappes d'une grillure toujours possible en fin de saison.


Planté en 2017

Planté en 2019

Planté en 2022



Juillet 2023

31 juillet : depuis quelques jours, la pluie est enfin arrivée. Nous avons eu jusqu'à 25 millimètres de précipitation en 2 jours (soit 25 litres d'eau par mètre carré) ce qui permet un travail des sols très bénéfique.

Passage au pied des ceps pour couper la végétation, casser les mottes et aérer la terre.

 

 

La pluie est bienvenue pour les jeunes ceps, en particulier les complants mis en place en octobre 2022 pour remplacer les jeunes plants qui n'avaient pas survécu à la sécheresse de l'été 2022.



3ème semaine de juillet : les grappes sont fermées, c'est à dire que les grains ont suffisamment grossi pour se toucher.

Les rangs plantés en juillet 2022 s'enracinent et s'étoffent. Il nous faudra mettre les poteaux en place à l'hiver prochain.


Début juillet : mise en bouteilles des premières cuvées du millésime 2022


Fin juin-début juillet

L'été commence ; beaucoup de chaleur et très peu d'eau. La vigne de chenin plantée dans le calcaire en 2017 montre qu'elle commence à bien s'implanter : une végétation bien dense et de belles grappes.


Juin 2023

Un peu de vie dans les vignes : l'alouette lulu

 

Début juin : Découverte d'un nid entre 2 rangs ; sûrement une alouette lulu.

Peu visible, l'adulte est là, qui couve
Peu visible, l'adulte est là, qui couve
Cliquer sur la photo pour accéder à l'article "l'alouette lulu et les vignobles"
Cliquer sur la photo pour accéder à l'article "l'alouette lulu et les vignobles"

 9 juin : Les œufs ont éclos.

Nous voici rassurés car, malgré toutes les précautions prises pour ne pas effrayer l'adulte qui couvait et risquait d'abandonner le nid, nous avions peur des conséquences du travail humain sur cet épisode du règne animal.

 



14 juin : les 3 petites alouettes ressemblent à peine à des oiseaux ; mais qu'un brin d'herbe bouge comme si le parent venait les nourrir et les becs s'ouvrent.


17 juin : l'art du camouflage

Certes, le nid est difficilement visible et les oisillons restent silencieux quoi qu'il arrive, mais on comprend que leur croissance soit très rapide et qu'ils ne restent pas longtemps les hôtes de ce nid si vulnérable.

 

 

 

 

19 juin

Les oiseaux sont envolés !


 

 

NOTRE HISTOIRE

 

Le domaine de Montoray

 

C'est suite à la rencontre de Claude Aupetitgendre, vigneron dans la vallée du Cher et de Jacques Gozard, sortant d'une formation de chef d'exploitation au lycée viticole d'Amboise, que le domaine de Montoray a vu le jour en 2007.

 

Epaulés par des amis passionnés des vins de Loire, ils ont lancé l'activité sur des vignes implantées à Montlouis-sur-Loire et dans l'appellation Touraine.

Aujourd'hui, l'ensemble du domaine est en agriculture biologique certifiée.

 

En 2010, le domaine s'est installé à Lussault-sur-Loire dans de profondes caves troglodytes creusées dans le tuffeau, lieu des  vinifications, de l'élevage des vins ainsi que de l'accueil et des dégustations.

 

Un projet collectif

 

Dès sa création, le domaine de Montoray a été conçu comme un projet participatif.

 

En lançant l'exploitation, les deux vignerons ont proposé à leurs amis -parfois de longue date- de les rejoindre, et le cercle s'est progressivement élargi durant les premières années. Aux 20 fondateurs du domaine se sont joints de nombreux amateurs et amis ; ce sont aujourd'hui 70 associés qui sont réunis dans cette riche aventure.

 

Selon leurs possibilités, leur éloignement, les associés apportent leur concours à des travaux au domaine -principalement aux vendanges- et contribuent à la diffusion des vins dans leur entourage.

En passant par la Loire, à vélo

La cave troglodyte de Montoray est située à Lussault-sur-Loire, sur le parcours de La Loire à Vélo. Montoray adhère à la charte d'accueil vélo, qui garantit un accueil privilégié aux touristes cyclistes,  notamment l'accès à un point d'eau potable et aux sanitaires.