AOC Montlouis sur Loire & AOC Touraine

Vins issus de l'agriculture biologique

Nous vous accueillons au Domaine toute l'année sur rendez-vous

dans nos caves troglodytes pour visite et dégustation-vente de nos vins bio.

 N'hésitez pas à nous contacter.


 

2023

 

Le cep témoin : nous allons vous présenter le cycle végétatif de la vigne en photographiant les différentes étapes de la pousse et de nos interventions sur un cep choisi. Celui-ci se situe dans la parcelle plantée en 2017 au-dessus de nos caves troglodytes, sur un sol calcaire. Allons à sa rencontre en cliquant ici !

 


Actuellement...  et à venir

 

Avril-Mai 2023

 

 

 

 

Samedi 27 mai, de 10h à 19h, Portes Ouvertes au domaine

 

Toute la journée, les vignerons vous accueillent et vous font découvrir leur travail et leur production

- Visite des caves et des vignes

- Dégustation des vins

- Démonstration du travail au cheval dans les vignes



Le week-end des 3 et 4 juin, nous serons en Belgique au salon des vins bio BioVitis.

Samedi 3 juin : de 14h à 20h

Dimanche 4 juin : de 11h à 19h

Ferme du Douaire – Avenue des Combattants, 2 à 1340 Ottignies-Louvain-La-Neuve – Belgique


 

 

Samedi 10 juin, nous participerons à la 14ème édition du salon Vinaviva, à l'Île Buda à Saint-Etienne de Chigny.

Les vins d'ici, ce sont 22 domaine de la Touraine vinicole, à découvrir dès 10h.

Petite restauration sur place.


 

 

Le travail dans les vignes au printemps

 

Semaine du 22 au 28 mai

 

Ébourgeonnage

L'ébourgeonnage, c'est la suppression des rameaux superflus qui accaparent le flux de sève alors qu'ils ne donneront pas de grappes et ne formeront pas de baguette intéressante pour la taille de l'année suivante.

L'ébourgeonnage se fait quand les rameaux sont encore très jeunes et peuvent être enlevés à la main sans laisser de plaie sur le cep.

 


Avant, de nombreux jeunes rameaux s'entremêlent.
Avant, de nombreux jeunes rameaux s'entremêlent.
Après, les rameaux porteurs de grappes à venir sont aérés et moins gênés dans leur croissance..
Après, les rameaux porteurs de grappes à venir sont aérés et moins gênés dans leur croissance..


Semaine du 15 au 21 mai

Passage entre les rangs avec les disques déchaumeurs pour un labour superficiel. Les disques passent au pied des ceps pour couper la végétation et aérer la terre.

 

Avant...

 

 

 

 

... après


 

 

Peu après, c'est le passage des "pattes d'oies" dont le travail consiste à couper les racines de la végétation de chaque côté du rang, sur une bande de 20 cm environ.


 

Après le travail des sols, que ce soit au cheval ou au tracteur, certains complants mis en place à l'automne ont été recouverts de terre. Il nous faut arpenter les rangs, repérer l'endroit où le cep est invisible...

 

 

 

 

 

... et le dégager avec précaution, souvent à la main.



 

 

 

9 mai

 

Il est temps de passer au pliage des baguettes.

Celles-ci sont ramenées à l'horizontale et attachées au fil de fer. Elles sont ainsi moins vulnérables lors du passage du cheval ou du tracteur mais surtout, cette disposition va permettre aux rameaux de se développer à la verticale, de bénéficier uniformément de l'ensoleillement et de ne pas s’entremêler les uns les autres.

 

Depuis quelques jours, le ciel est menaçant et les pluies sont bien présentes. Nous ne pouvons nous en plaindre car non seulement les nappes phréatiques sont loin d'être remplies mais, de plus,  notre vigne plantée dans le calcaire a bien besoin que ses racines aient la vigueur nécessaire pour trouver les failles dans le tuffeau et s'implanter durablement.



3 mai

 

 

Que ce soit au tracteur ou au cheval, il nous faut travailler les sols et donc, enlever les bougies.

Les Saints de Glace ne sont pas passés mais la météo est plutôt rassurante pour les jours à venir...

"Faire et défaire, c'est toujours travailler" mais nous souhaitons vivement ne pas avoir à remettre les bougies cette année.



30 avril

 

L'attente avant le travail...

 

                  ...car les humains passent la débroussailleuse avant que les chevaux puissent travailler.


Prêts pour le travail ! Doline laboure pour butter au pied des rangs et Vaillant passe griffer l'inter-rang. Travail complémentaire.


27 avril

 

Le débourrement des bourgeons est bien parti. Nous pouvons constater que jusqu'à présent, le gel n'a pas fait de gros dégâts.

Tout jeune cep planté en juillet 2022
Tout jeune cep planté en juillet 2022

 

 

 

 

 

 

Passage du broyeur dans les rangs où les sarments ont été laissés après la taille.

Leur dégradation contribuera à l'enrichissement du sol.



Nuit du 16 au 17 avril

Alerte météo à 3h : la température est en chute libre et est déjà descendue à 1,2°.

Jusqu'à 8h, grâce aux bougies, nous verrons le thermomètre osciller entre 0,3° et 1,9°. Les températures négatives ne sont pas atteintes, de justesse.

 

Nuit du 20 au 21 avril

Nous voyons, en dehors de l'espace où sont allumées les bougies, la température descendre à -2°.

Dans la partie des vignes la plus froide mais bénéficiant des bougies, nous n'allons pas en-dessous de -0,5°.

Quelques bourgeons auront sans doute souffert mais l'essentiel a été protégé.

Au petit matin, givre sur les fleurs de pissenlits
Au petit matin, givre sur les fleurs de pissenlits


14 avril, intervention en biodynamie : c'est le moment d'appliquer la "500 P "

 

La préparation bouse de corne dite « 500 P » est obtenue par la fermentation dans le sol, durant la période hivernale, de bouse de vache de bonne qualité qui a été introduite dans des cornes de vaches.

La transformation de la bouse dans la corne sous la terre donne une quantité de micro-organismes très importante, de bactéries qui stimulent et dynamisent la vie des sols ainsi que la croissance générale du système racinaire et particulièrement son développement vertical vers la profondeur.

 

La préparation bouse de corne est appliquée deux fois par an, en général au printemps et à l'automne, un peu avant que l'activité biologique des sols ne soit la plus intense.

 

 

 


 

 

NOTRE HISTOIRE

 

Le domaine de Montoray

 

C'est suite à la rencontre de Claude Aupetitgendre, vigneron dans la vallée du Cher et de Jacques Gozard, sortant d'une formation de chef d'exploitation au lycée viticole d'Amboise, que le domaine de Montoray a vu le jour en 2007.

 

Epaulés par des amis passionnés des vins de Loire, ils ont lancé l'activité sur des vignes implantées à Montlouis-sur-Loire et dans l'appellation Touraine.

Aujourd'hui, l'ensemble du domaine est en agriculture biologique certifiée.

 

En 2010, le domaine s'est installé à Lussault-sur-Loire dans de profondes caves troglodytes creusées dans le tuffeau, lieu des  vinifications, de l'élevage des vins ainsi que de l'accueil et des dégustations.

 

Un projet collectif

 

Dès sa création, le domaine de Montoray a été conçu comme un projet participatif.

 

En lançant l'exploitation, les deux vignerons ont proposé à leurs amis -parfois de longue date- de les rejoindre, et le cercle s'est progressivement élargi durant les premières années. Aux 20 fondateurs du domaine se sont joints de nombreux amateurs et amis ; ce sont aujourd'hui 70 associés qui sont réunis dans cette riche aventure.

 

Selon leurs possibilités, leur éloignement, les associés apportent leur concours à des travaux au domaine -principalement aux vendanges- et contribuent à la diffusion des vins dans leur entourage.

En passant par la Loire, à vélo

La cave troglodyte de Montoray est située à Lussault-sur-Loire, sur le parcours de La Loire à Vélo. Montoray adhère à la charte d'accueil vélo, qui garantit un accueil privilégié aux touristes cyclistes,  notamment l'accès à un point d'eau potable et aux sanitaires.